Accompagner une personne âgée en fin de vie

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Qu’elle concerne une personne âgée ou une personne atteinte d’une maladie incurable en phase finale, la fin de vie est un moment compliqué tant à la personne concernée qu’à ses proches ainsi qu’au corps médical qui l’accompagne. Un accompagnement personnalisé permettra au malade d’appréhender cette épreuve de manière plus sereine et d’apaiser certaines craintes. Voici quelques conseils pour vous aider à vous préparer à vivre ce deuil et à accompagner votre proche au mieux.

Qu’appelle-t-on fin de vie ?

Prescrite par l’équipe médicale, la fin de vie correspond au moment où les traitements et les médicaments deviennent inefficaces. Il n’est plus nécessaire donc de continuer les soins parfois douloureux ou qui entraînent des effets secondaires, alors qu’ils n’agissent pas. Chez une personne âgée, il n’y a que la maladie qui peut être fatale, mais aussi la chute. Le vieillissement des cellules et des tissus peut causer son affaiblissement. De plus, son corps se ratatine, sa peau s’affaisse, les fonctions cérébrales et nerveuses se dégradent, ce qui engendre des pathologies incurables. Voire la maladie de Parkinson ou l’Alzheimer dont les manifestations se font de plus en plus graves. Au passage de fin de vie, la personne perd l’appétit et ne réagit plus ni au toucher ni aux bruits. Ainsi, tous les sens ne fonctionnent plus et les fonctions urinaires perdent leur capacité normale. Ce sont les symptômes les plus courants. Les médecins décident donc d’imposer un traitement palliatif parce que la longévité de la personne est remise en question et elle peut mourir à petit feu. Pour en savoir plus, visitez le www.solidairesfindevie.fr.

Les soins à domicile.

Au moment précis de savoir que la fin de vie d’une personne âgée ou malade approche, le médecin ordonne des soins palliatifs. Il ne s’agit plus de soigner à proprement dit la personne, mais juste d’apaiser et de soulager ses douleurs. En effet, elle a besoin de traitements gérontologiques pour calmer ses souffrances physiques et psychologiques. Il s’agit d’une étude concernant les phénomènes et les troubles liés au vieillissement des êtres humains dans toutes les dimensions telles que la vie sociale, médicale ou psychologique. Et les soins peuvent être accordés par des infirmiers libéraux, des services d’hospitalisations à domicile ou encore par la famille qui peut prendre en charge une partie des soins journaliers. Toujours dans l’objectif de favoriser le bien-être et de préserver la dignité de la personne en la contribuant des traitements personnalisés et uniques selon sa situation. Durant l’accompagnement, ni le soignant ni le membre de la famille ne doivent lui rien cacher sur son cas. Ces personnes ont aussi pour missions de réconforter le patient, de veiller à son environnement et de le soutenir pour qu’il ait un minimum d’autonomie.

Comment la famille proche peut-elle s’adapter ?

Même s’il existe actuellement des services mis en place pour faciliter le maintien à domicile des personnes âgées, les proches doivent également entourer au maximum le patient. Pour que le projet de fin de vie personne agée soit vécu au mieux possible par toutes les personnes concernées, le proche aidant ne doit pas être seul. C’est nécessaire parce que cette épreuve est toujours douloureuse, difficile et longue pour ceux qui accompagnent le malade. Être entouré est donc important pour affronter avec succès les nombreuses émotions et questionnements liés à la situation. Partager les difficultés entre frères et sœurs aux côtés de son parent en fin de vie vous permet de tenir physiquement et psychologiquement plus longtemps. Cela vous permet également de gérer les évènements et les préparations au deuil en toute sérénité. De plus, la fatigue, le stress et la douleur sont épuisants pour les proches. Si nécessaire, le personnel médical qui accompagne peut aussi donner un soutien psychologique pour la famille. Pourtant, si le deuil est trop douloureux, n’hésitez pas à faire appel à un professionnel pour éviter la dépression.

Donnez toute votre attention émotionnelle.

Il est évident que la personne touchée vers la fin de vie peut sentir anxieuse et déprimée. Il est donc important de traiter la douleur et la souffrance émotionnelle. Une conversation sur les sentiments peut être utile pour cela. Vous devez vous communiquer sans avoir peur de vous confier et de partager des discussions fortes durant l’accompagnement fin de vie personne agée. De plus, la parole est une des clés cruciales afin de renforcer le lien fort qui vous unit. Montrez ainsi votre attachement et soyez haptique. Prenez-la dans vos bras, rassurez-la sur votre amour et vos sentiments pour elle, prenez-lui la main ou massez-la doucement. Ces simples gestes lui permettent de sentir en contact avec ceux qu’elle aime et cela peut être apaisant. Souvenez-vous aussi que la personne a besoin de partager vos petites joies, vos bonheurs de tous les jours ainsi que vos projets. Inutile donc d’arborer un visage triste et fermé durant ses derniers instants qu’il vit. L’écoute de musique peut aussi rappeler des souvenirs que vous pouvez partager et peut diminuer la douleur grâce à la relaxation et la bonne humeur que cela offre. Tout cela aide le patient à passer cette dernière période au mieux possible.
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